La COP29, qui s’est tenue en novembre 2024 à Bakou, Azerbaïdjan, a marqué une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique. Si certains progrès ont été réalisés, les négociations ont également révélé de profondes divisions sur les questions de financement, d’énergies fossiles et d’équité dans la transition énergétique.
La 29e Conférence des Parties (COP29) s’est déroulée dans un contexte de crise climatique croissante et d’urgence internationale pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C. Ce sommet, organisé à Bakou, a mis en lumière les tensions entre nations développées et en développement sur des sujets clés comme le financement climatique, l’atténuation des émissions, et la justice sociale dans la transition énergétique.
Sous la présidence de Mukhtar Babayev, ministre de l’Écologie de l’Azerbaïdjan, la conférence a cherché à activer le Fonds pour les pertes et préjudices, finaliser les directives des marchés du carbone et renforcer les contributions déterminées au niveau national (CDN). Cependant, des désaccords importants ont ralenti les avancées, notamment sur l’abandon progressif des énergies fossiles et le financement des projets climatiques dans les pays vulnérables.
Le sommet a aussi fait face à des controverses, notamment des critiques sur l’utilisation de l’événement par l’Azerbaïdjan pour améliorer son image, ce que certains ont qualifié de « greenwashing ». Malgré cela, des engagements financiers innovants, comme le Fonds d’action climatique mis en avant par l’Azerbaïdjan, ont suscité un intérêt mondial.

1. Introduction
- Contexte global de la COP29 : enjeux climatiques actuels.
- Rappel des objectifs principaux du sommet : adaptation, financement, transition énergétique.
- Présentation des défis spécifiques de cette édition, notamment le rôle controversé de l’Azerbaïdjan comme hôte.
La 29ᵉ Conférence des Parties (COP29) s’est tenue à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024. Ce sommet a réuni près de 200 pays pour discuter des mesures à adopter face aux défis climatiques actuels. Les principaux objectifs étaient l’adaptation aux impacts du changement climatique, le financement des actions climatiques et la transition énergétique. Toutefois, l’organisation de la conférence par l’Azerbaïdjan, un pays fortement dépendant des énergies fossiles, a suscité des controverses
2. Avancées sur la finance climatique
- Détails sur le financement post-2025 et les tensions entre pays riches et en développement
- Réactions des parties prenantes : ONG, pays insulaires, économies émergentes.
L’un des enjeux majeurs de la COP29 était de définir un nouvel objectif mondial de financement climatique pour remplacer celui des 100 milliards de dollars annuels promis en 2009, objectif qui prend fin en 2025. Les discussions ont été marquées par des tensions entre les pays développés et les pays en développement concernant le montant, les contributeurs et les bénéficiaires de ce financement. Finalement, un accord a été trouvé pour porter le financement à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035, bien que ce montant soit jugé insuffisant par de nombreux pays en développement qui estimaient leurs besoins entre 500 et 1 300 milliards de dollars par an. Le Monde.frEl País+2Reuters+2L’Express+2
Concernant le Fonds pour pertes et préjudices, destiné à aider les pays vulnérables à faire face aux impacts irréversibles du changement climatique, des progrès ont été réalisés, mais des limites subsistent quant à son financement et sa mise en œuvre effective.
Les ONG, les pays insulaires et les économies émergentes ont exprimé des réactions mitigées face à ces avancées, soulignant que les engagements financiers restent en deçà des besoins réels pour une action climatique efficace
3. Transition énergétique : promesses vs réalité
Résultats du Dialogue initié lors de la COP28 : bilan des engagements sur les énergies renouvelables.
Lors de la Conférence des Parties de 2023 (COP28) à Dubaï, des avancées significatives ont été réalisées concernant les énergies renouvelables et la transition énergétique. Les parties ont convenu de tripler la capacité mondiale des énergies renouvelables et de doubler le taux annuel moyen d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici 2030. Ministère de la Transition Écologique+2Wikipédia, l’encyclopédie libre+2Page d’accueil+2
Cependant, les discussions sur l’abandon des énergies fossiles ont rencontré des obstacles, notamment de la part de l’Arabie saoudite et d’autres pays exportateurs de pétrole. Ces nations ont exprimé leur opposition à tout objectif de sortie des énergies fossiles dans l’accord final de la COP28. Connaissance des Énergies+1Actualités du jour | Europe 1+1
Malgré ces divergences, un accord inédit a été conclu, appelant à une « transition » hors des énergies fossiles. Cet accord marque une étape importante vers la réduction de la dépendance mondiale aux combustibles fossiles. Wikipédia, l’encyclopédie libre+6Le Point.fr+6Le Monde.fr+6
En résumé, la COP28 a permis de fixer des objectifs ambitieux pour le développement des énergies renouvelables, tout en soulignant les défis persistants liés à la réduction de l’utilisation des énergies fossiles, exacerbés par les positions de certains pays producteurs.
Blocages sur l’abandon des énergies fossiles, notamment liés à l’Arabie saoudite et aux pays producteurs de pétrole【12†source】.
Études de cas : stratégies de transition dans les pays développés et en développement.
La protection des travailleurs des industries fossiles dans le cadre de la transition énergétique représente un défi majeur. Des controverses ont émergé concernant le financement international nécessaire pour assurer une transition juste, garantissant que les communautés dépendantes des énergies fossiles ne soient pas laissées pour compte. Des activistes et négociateurs ont témoigné de l’importance d’intégrer des considérations de justice sociale dans les politiques climatiques.
L’un des points les plus sensibles lors de la COP28 – et encore au cœur des débats à la COP29 – concernait l’abandon progressif ou total des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz).
L’Arabie saoudite, principal producteur mondial de pétrole, a mené une coalition de pays producteurs (dont l’Iran, l’Irak et la Russie) pour bloquer toute mention explicite de « sortie des énergies fossiles » dans les textes de négociation.
➡️ Après plusieurs jours de tractations, le compromis trouvé appelle à une “transition hors des énergies fossiles”, sans fixer de date butoir ni de cadre contraignant, ce qui a suscité de nombreuses critiques de la part des ONG et des pays insulaires menacés par la montée des eaux.
🔗 Sources fiables et vérifiables :
👉 Connaissance des Énergies – Blocages de l’Arabie saoudite
👉 Le Point – Accord de transition hors des énergies fossiles
4. Justice sociale et transition équitable
- Défis liés à la protection des travailleurs dans les industries fossiles
- Controverses sur le financement international de la transition juste.
- Témoignages d’activistes et négociateurs.
5. Focus régional : le rôle de l’Azerbaïdjan et du Caucase
- Opportunités et critiques sur le rôle du pays hôte.
- Initiatives locales en matière d’énergies renouvelables et conservation.
- L’Azerbaïdjan, en tant que pays hôte, a mis en avant ses initiatives locales en matière d’énergies renouvelables et de conservation. Cependant, des critiques ont été formulées quant à la crédibilité de ces engagements, étant donné la dépendance du pays aux revenus pétroliers et gaziers. Certaines initiatives, telles que le développement de projets d’énergie renouvelable dans des territoires disputés, ont également suscité des préoccupations géopolitiques. WSJ
- En conclusion, la COP29 a permis certaines avancées, notamment en matière de financement climatique, mais de nombreux défis restent à relever pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris. La nécessité d’actions plus ambitieuses et de collaborations renforcées entre toutes les parties prenantes demeure cruciale pour faire face à l’urgence climatique.

6. Perspectives et préparation pour la COP30
Avancées sur la finance climatique
L’une des attentes principales de la COP29 était de finaliser un cadre de financement climatique post-2025, succédant à l’objectif initial de 100 milliards de dollars par an pour les pays en développement. Ce montant, jugé insuffisant pour répondre aux besoins actuels, devait être révisé pour inclure des contributions accrues, y compris de la part de certaines économies émergentes telles que la Chine et l’Arabie Saoudite
Mise en place du Fonds pour pertes et préjudices
Introduit lors de la COP27, ce fonds vise à compenser les dommages irréversibles causés par les catastrophes climatiques dans les pays les plus vulnérables. À Bakou, les négociateurs ont avancé sur la structure administrative et les critères d’éligibilité, mais les discussions sur son financement ont révélé des désaccords majeurs. Les pays développés ont exprimé des réticences à s’engager davantage sans une participation financière accrue des pays émergents.
Nouvelles initiatives financières
L’Azerbaïdjan a proposé un Fonds d’action climatique régional pour mobiliser des investissements dans les infrastructures vertes du Caucase. Bien que cette initiative ait été saluée, elle a également été critiquée comme une tentative de détourner l’attention des émissions de carbone élevées du pays.
Réactions et critiques
De nombreuses ONG et pays insulaires ont exprimé leur frustration face au manque de progrès sur le financement global. Fatuma Hussein, négociatrice principale pour l’Afrique, a souligné que « le financement reste le principal point de blocage pour une transition juste et équitable ».
En dépit de ces défis, la COP29 a marqué une étape importante vers un nouveau cadre financier, avec une attention croissante portée sur les contributions volontaires et des mécanismes innovants, comme les obligations climatiques et les partenariats public-privé
Transition énergétique : Promesses versus Réalités
La transition énergétique a été un sujet central de la COP29, avec des débats passionnés sur la manière de réduire la dépendance mondiale aux combustibles fossiles tout en augmentant les investissements dans les énergies renouvelables. Bien que les engagements pris à la COP28 aient défini des objectifs ambitieux, les discussions à Bakou ont montré des limites importantes dans leur mise en œuvre.
Engagements pour les énergies renouvelables
Lors de la COP28, les pays avaient promis de tripler la capacité mondiale des énergies renouvelables d’ici 2030 et de réorienter les systèmes énergétiques loin des énergies fossiles. À Bakou, les discussions se sont concentrées sur les moyens d’atteindre ces objectifs. Cependant, l’absence de consensus sur les politiques spécifiques et les objectifs contraignants a freiné les avancées.
Deux objectifs clés ont été discutés :
- Augmenter les capacités de stockage énergétique à 1 500 GW d’ici 2030.
- Étendre les infrastructures de réseau électrique sur 25 millions de kilomètres.
Ces propositions n’ont pas été adoptées en raison de divergences entre les pays riches et en développement, et de l’opposition des États producteurs de pétrole, notamment l’Arabie saoudite.
Le rôle controversé des combustibles fossiles
Un point de blocage majeur a été la mention explicite des énergies fossiles dans les textes finaux. L’Arabie saoudite et d’autres pays producteurs ont activement cherché à supprimer toute référence à l’abandon progressif des combustibles fossiles, suscitant des critiques de la part des petits États insulaires et des pays développés.
Initiatives régionales et exemples
Certains pays ont cependant avancé individuellement. Par exemple :
- L’Union européenne a renouvelé son engagement à investir massivement dans l’hydrogène vert.
- Le Kenya a présenté un plan ambitieux pour devenir un leader régional des énergies renouvelables en Afrique.
Justice sociale et transition équitable
La transition énergétique, bien qu’essentielle pour atteindre les objectifs climatiques, soulève des défis importants en matière de justice sociale. À la COP29, ce volet a été abordé dans le cadre du Programme de travail pour une transition juste (JTWP), qui vise à garantir que les travailleurs et les communautés les plus vulnérables ne soient pas laissés pour compte.
Blocages sur la justice sociale
Les discussions se sont heurtées à des désaccords sur :
- Les droits humains et du travail dans le cadre de la transition énergétique.
- Les financements nécessaires pour soutenir les communautés touchées, en particulier dans les pays en développement.
- La réticence des pays riches à inclure des mécanismes contraignants pour une transition juste.
Progrès limités
Malgré la pression des syndicats internationaux et des ONG, aucun accord substantiel n’a été conclu. Fatuma Hussein, négociatrice africaine, a déclaré que « l’absence de soutien financier international rend la transition juste pratiquement impossible ».
Perspectives et Préparation pour la COP30
La COP29, bien qu’ayant permis quelques avancées techniques, a également mis en lumière des divisions profondes qui pourraient compromettre les objectifs climatiques globaux.
Objectifs prioritaires pour la COP30 :
- Renforcer les contributions déterminées au niveau national (CDN) avec des cibles plus ambitieuses.
- Accélérer l’opérationnalisation du Fonds pour pertes et préjudices.
- Mettre en place des mécanismes de suivi pour les engagements liés aux énergies renouvelables.
La COP30, prévue au Brésil en 2025, sera une occasion cruciale de combler ces lacunes et de rétablir la confiance entre les nations.
Sources
- UN Climate Change – COP29 Highlights
- Climate Change News – COP29 Analysis
- World Economic Forum – Transition Energy Discussions
- BBC – Key Outcomes of COP29
- Reuters – COP29 Financing Debates
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